Extrait : La dépêche du Midi -
Jeudi 7 juin 2001
Villeneuve sur Tarn - Propriété de la commune, l'établissement fête ses 10 ans le 8 juin.
"C'est grâce à eux que nous sommes là" dit Pascal Sudre. Le vendredi 8 Juin à 20 heures, il invite les conseillers municipaux et anciens conseillers de Curvalle, pour fêter les 10 ans de l' Hostellerie des Lauriers à Villeneuve sur Tarn. Les murs appartiennent à la commune de Curvalle. Elle avait acquis en 1989 ce bâtiment, du XVIIIe sicle en pierres et ardoises. Le conseil municipal, en tête Le Maire Aline Robert, voulait relancer l'unique café et restaurant du village (1). Un sacré défi qui avait beaucoup "stressé" les premiers temps Mme le maire. Dis ans après, c'est une véritable réussite. "Tout les objectifs sont atteints. Je ne m'y attendais pas à ce points" dit Aline Robert.
Les neufs chambres de l'hôtel ont obtenu deux étoiles. En l'an 2000, une piscine couverte avec jacuzzi a été rajoutée. En 2001, l 'établissement a intégré les Logis de France. L'Hostellerie des Lauriers bénéficie d'une mention particulièrement chaleureuse dans le Guide du Routard, qui contribue beaucoup à son succès. On le doit surtout au dynamisme du couple d' hôteliers restaurateurs, pascal et Chantal Sudre, respectivement âgés de 34 et 32 ans. Ils ont su donner à l'Hostellerie des Lauriers une spécialité originale, les séjours randonnées dans la vallée du Tarn. Lui avait une formation d'hôtellerie et elle un bac de comptabilité. Pour l'anecdote, en 1991, Aline Robert les trouvait trop jeune et ils avaient été classés en 2ème position parmi les candidats d'alors. Mais ces toulousains d'origine étaient les plus enthousiastes. Pascal Sudre a participé aux travaux, abattant des cloisons pour donner la main aux entreprises du bâtiment. Ensuite "chaque fois que nous en avons eu besoin, la commune nous a suivis en investissement. De notre côté, nous étions en mesure de payer des loyers plus élevés" dit-il.
OPERATION EXEMPLAIRE
En 1995, Aline Robert a marié le couple, qui a deux enfants, Corentin, 6 ans et Matteo, 2 ans. Cette opération est devenu exemplaire. "Beaucoup de maire sont venus visiter. De nombreuses communes n'ont pas abouti de leur côté. Il faut dire qu'il n'y a pas aujourd'hui autant de subventions qu'à l'époque" note Mme Robert, qui ne regrette rien. "Déjà pour le coup d'oil. Sans ça, l'immeuble serait une ruine. Ce serait triste. En Janvier Février, pendant les deux mois de fermeture, les Villeneuvois sentent la différence. Il n'y a plus rien ! Car le bar est un lieu de rencontre naturel pour les villageois. "C'est la vie du village".
Alain-Marc DELBOUYS
(1) La Dépêche du Midi du Jeudi 7 Février 1991